Ce mardi, le Sénégal s’est qualifié en quart de finale de la CAN après sa victoire 2-0 face au Cap-Vert. Buteur, Sadio Mané a pourtant été percuté quelques minutes plus tôt par le portier cap-verdien, Vozinha. Le staff sénégalais, pour l’avoir laissé sur le terrain (avant de le remplacer après son but), a été accusé de faire passer les résultats avant la sécurité des joueurs.
D’après le directeur général adjoint de Headway, l’Anglais Luke Griggs, le Sénégal et les médecins de la CAN ont mis en danger Sadio Mané en le laissant sur le terrain durant 10 minutes après sa blessure. « A première vue, cela semble être un autre exemple d’une équipe qui fait passer les résultats avant la sécurité des joueurs. Ce fut une collision écœurante qui a clairement laissé les deux joueurs suffisamment en détresse pour qu’une commotion cérébrale puisse sûrement être considérée comme une possibilité. À ce stade, le principe du « en cas de doute, asseyez-vous » aurait dû entraîner le remplacement de Mané sans qu’un autre ballon ne soit joué », a déclaré Griggs dans des propos rapportés par le Daily Mail.
« L’image du joueur s’effondrant au sol et devant être aidé depuis le terrain après avoir marqué son but devrait vous dire tout ce que vous devez savoir sur l’impact et l’effet que cela a eu sur son cerveau. Encore une fois, le désir de gagner est considéré comme une menace sérieuse pour la santé des joueurs. Il est tout simplement choquant que cela continue de se produire », a ajouté l’Anglais.
Désormais, Griggs attend de voir si la CAF ou la FIFA autoriserons à Sadio Mané de jouer les quarts de finale. « C’est maintenant un véritable test de leadership pour la Confédération africaine de football (CAF) et l’instance dirigeante mondiale (la FIFA) en particulier si le Sénégal déclare Mané apte pour le quart de finale de dimanche », termine-t-il.
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