La CEDEAO tente de poser des actes afin régler le problème des soldats ivoiriens retenus au Mali. Des chefs d’Etat doivent ainsi se rendre au Mali sauf que Assimi Goïta ne l’entend pas de cette oreille.
La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a décidé de dépêcher trois chefs d’état à Bamako pour faire pression sur les autorités militaires maliennes afin de libérer les 46 soldats ivoiriens encore détenus au mali, alors que Bamako exige pour cette libération qu’Abidjan lui livre des opposants.
Cette annonce a été faite dans un communiqué sanctionnant un sommet extraordinaire de l’organisation qui s’est tenu jeudi soir à New York en marge de la 77ème assemblée générale des nations unies.
Mais c’était sans compter sur la junte qui a signifié une fin de non-recevoir aux autorités ouest-africaines. Le Mali prétexte des « contraintes d’agenda ».