Et de trois ! Après Adji Sarr, pour viol et menaces de mort, et Mame Mbaye Niang, pour diffamation, injures publiques et faux et usage de faux, un policier nommé Frédéric Napel traine Ousmane Sonko en justice.
Cet agent des Renseignements a saisi le parquet de Dakar d’une plainte contre le président de Pastef pour mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à son intégrité, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation. «Faisant sa déclaration de presse le jeudi 19 janvier 2023, Ousmane Sonko s’est attaqué directement à moi», a rappelé le plaignant dans sa lettre-plainte reprise ce mardi par L’Observateur.
Frédéric Napel poursuit : «(Sonko a soutenu) que je suis un ‘criminel capable de tuer pour rien’ avant de me coller l’étiquette de comploteur contre sa personne car étant celui qui a contraint et obligé le Doyen des juges, Oumar Maham Diallo, à l’envoyer devant la Chambre criminelle. Et pour terminer, il me qualifie de taupe, de traître de la Nation car ayant transmis des informations classées confidentielles et hautement sensibles à ses amis et militants.»
Le policier ajoute qu’après cette charge du maire de Ziguinchor, ses soutiens l’ont attaqué à travers les réseaux et appelé au téléphone en menaçant de le tuer. Napel a déclaré avoir relevé les numéros des auteurs des menaces et porté plainte contre eux au niveau de la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité.