Après une relation sexuelle avec sa petite amie, Amadou, qui a filmé leurs ébats, a envoyé la vidéo à son cousin. Ce dernier, jaloux, utilise le film comme moyen de chantage contre la fille. Ces deux élèves risquent une peine ferme.
Amadou et Pierre sont deux élèves qui doivent faire la Terminale cette année. Mais pour le moment, ils pensent d’abord à sortir du guêpier dans lequel ils se sont mis. Amadou a voulu montrer à son cousin qu’il est un «homme» en lui envoyant une vidéo de sa petite amie avec qui il a couché.
Ayant entre les mains ce film obscène, Pierre veut faire comme son cousin. Il appelle la fille et lui explique le «deal». «Je suis à l’hôtel et j’ai avec moi ta vidéo. Soit tu acceptes de venir m’y trouver, soit je balance le film dans les réseaux sociaux», a-t-il proposé.
La petite amie de son cousin Amadou ne va pas céder. Elle qui ne savait pas que son copain l’avait filmée tombe des nues et saisit la Police. C’est à l’hôtel où il attendait la fille que Pierre a été cueilli.
«Vous pensez que vous pouvez tout vous permettre avec vos téléphones portables ! Vous avez failli détruire la vie de cette fille. Vous l’avez filmée à son insu et vous avez envoyé la vidéo à votre cousin», s’est offusqué le représentant du parquet.
«Vous pensez que vous pouvez tout vous permettre avec vos téléphones portables ! Vous avez failli détruire la vie de cette fille. Vous l’avez filmée à son insu et vous avez envoyé la vidéo à votre cousin», s’est offusqué le représentant du parquet.
Qui ajoute à l’endroit de Pierre : «Vous êtes bien chanceux. Si la fille vous avait retrouvée à l’hôtel, vous seriez condamné à une tentative de viol».
Me Fadel Fall, l’avocat de la défense reconnaît que ses deux clients sont fautifs et sollicite la clémence du Tribunal. «Il faut en toutes circonstances savoir raison garder et ne pas être vaincu par l’émotion. La partie civile et mes clients sont des jeunes. Elle a 23 ans et eux 21. Amadou a partagé ce film à son cousin par un acte de bravoure. Ragaillardi, son cousin a voulu goûter la même chose mais s’y est mal pris. La collecte des données est avérée», a-t-il admis.
L’avocat a, par conséquent, demandé au tribunal, très féminin en ce mardi 26 septembre, le pardon. Amadou et son cousin seront fixés sur leur sort le 3 octobre prochain.