La grande mobilisation de l’inter-coalition hier à la place de la Nation, ex obélisque est un message fort au régime du président Macky Sall, mais aussi à l’opposition sénégalaise, elle-même. Des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées pour une même cause : « sauver la démocratie sénégalaise aux dérives d’un régime aux pratiques douteuses ». Sans couleurs de parti, mais brandissant le drapeau, si les slogans ne résonnaient pas, en cette jeunesse, nul ne pourrait devenir qui est qui. Résultat : L’impératif de s’unir ne se théorise plus, mais était hier à la pratique.
A l’analyse des messages adressés à la jeunesse sénégalaise, mais plus largement à tous les sénégalais soucieux de la survie de la démocratie du Sénégal et de sa stabilité, l’impératif de s’unir n’a plus besoin d’être rappelé, mais de se traduire en acte.
Dans cette marée humaine, venue répondre à l’appel de l’inter-coalition Yewwi -Wallu Sénégal, la présence des femmes de la Grande Coalition Gueum Sa bopp a été fortement remarquée. Interrogée par une de nos consœurs, leur porte-parole dans le sillage de leur leader Bougane Guèye a souligné que cette manifestation devrait être un message fort disant non aux dérives du régime de Macky Sall. Et leur présence en ce grand rassemblement de l’opposition est symbolique pour dire « halte au régime de Macky. Sa forfaiture ne passera pas ! »
Un message qui entre dans le sillage de celui de leur leader Bougane Guèye Dany, qui la veille face à la presse, avait souligné l’impératif, de « faire perdre la majorité à Benno au sein de l’hémicycle parlementaire et de la faire chuter largement pour qu’un troisième mandat n’ait jamais lieu.»
Et démontrant qu’il ne vise que l’intérêt du pays, il avait aussi magnifié l’initiative de Yewwi Askan Wi. « Le Sénégal a besoin de ça. Je n’ai pas de fixation pour le prochain président du Sénégal. »
De Khalifa Sall à Ousmane Sonko, en passant par Mamadou lamine Diallo et Cheikh Tidiane Dieye, partout le message est le même : « l’impératif est de s’unir pour dire non aux pratiques antidémocratiques, mais surtout à un troisième mandat ! ».
Aujourd’hui, l’autre défi de l’opposition est de taire les divergences pour éviter le démon de la division.