Ils avaient accusé leur Maire Serigne Mboup de bradage foncier du boulevard de la Liberté de Kaolack (ex garage Dakar et demandaient l’arrêt des travaux et le démolissement du bâtiment. C’était au cours d’un de leurs nombreux sit-in. Mais hier, devant l’édile de la ville qui les recevait les membres du collectif se sont tout bonnement rétractés en parlant d’incompréhensions de leurs propos et de malentendus.
Le collectif Aar Kaolack, a été reçu par le nouveau Maire de Kaolack Serigne Mboup suite à leurs nombreuses manifestations notamment des sit-in pour dénoncer ce qu’ils appellent un véritable bradage foncier du Boulevard de la Liberté. D’après eux, deux actes ont été signés par la municipalité de Kaolack.
L’un le 02 février 2022 et l’autre le 01er avril 2022, ce qui signifie pour eux que des mains tapies dans l’ombre sont en train de faire un forcing afin de permettre à un homme d’affaires d’occuper cet espace public qui devrait être réservé à la promenade des Kaolackois, à un parking et même un espace de loisirs pour la jeunesse de la ville de Mbossé.
Seulement, devant le Maire, Alexis Ndiaye et Alioune Badara Ndao leaders du collectif ont laissé entendre qu’il y’a eu une mauvaise compréhension de leurs termes et des malentendus. « Personne n’est derrière nous. Nous sommes un mouvement apolitique. Seulement, il y’a eu une incompréhension de nos propos et beaucoup de malentendus. Vous avez été élu par les populations et vous avez démontrer que vous pouviez apporter des solutions pour le développement de Kaolack. Nous sollicitons simplement votre intervention auprès des autorités pour surseoir à ce projet », ont-ils dits.
Dans sa réponse, Serigne Mboup a tenu néanmoins à lever les équivoques devant la persistance de ces accusations et autres rumeurs qui le pointaient du doigt comme étant l’auteur de ce bradage foncier notamment l’attribution du Boulevard de la liberté à un opérateur économique. « Je préfère vous dire la vérité aussi dure soit-elle. Les deux actes d’attribution dont vous parlez ne portent pas ma signature.
D’ailleurs ces délibérations ont été faites bien avant que je sois installé. Je suis en phase avec vous, mais tout ce que je peux, c’est protester et manifester avec vous. Et d’ailleurs que peut faire le Maire, là où les services de l’Etat notamment les Domaines, le Cadastre, l’Urbanisme et le Service d’Hygiène ont tous approuvé et validé.
Il faut comprendre que même si l’autorité municipale refuse d’apposer sa signature, le représentant de l’Etat, notamment le Gouverneur l’aurait fait dans un délai d’un mois à sa place. Et cela n’aurait en rien entaché sa validité » a-t-il expliqué. Les parties ont convenu de fixer d’autres rencontres pour approfondir les échanges et fixer des cadres de concertations.
IGFM