Seneweb a révélé ce dimanche que deux des mis en cause dans l’affaire des «quatre apprentis cascadeurs» ont été arrêtés. Il s’agit de l’un des principaux suspects et du chauffeur du véhicule en question. «Le duo incriminé est en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar. Il sera présenté au procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar après enquête», complète le site d’information.
Ce lundi, L’Observateur a révélé les noms des personnes arrêtées (FD, le chauffeur, et MD, l’apprenti), le film de leur arrestation et les déclarations face aux enquêteurs du chauffeur du véhicule de transport en commun et de son patron.
Les enquêteurs du commissariat central ont identifié la voiture à la gare routière de Colobane, samedi 4 mai. Ils effectuent une descente sur place, identifient l’un des quatre «apprentis cascadeurs» et l’interpellent. Ce dernier reconnaît être un des mis en cause lorsque les policiers lui ont montré la vidéo virale. Il est arrêté et conduit au commissariat.
«Le chauffeur réussi à prendre la fuite dès qu’il a senti la présence des limiers sur les lieux», informe L’Observateur, qui ajoute que face à cette situation, les enquêteurs ont arrêté le propriétaire du véhicule, El H. M. K. Le journal rapporte que ce dernier, interrogé au commissariat central, a juré qu’il avait l’intention de virer le chauffeur lorsqu’il a vu la vidéo sur Tik Tok avant de se raviser à la suite de la médiation de l’oncle de ce dernier, qui est son ami.
Le quotidien du Groupe futurs médias (GFM) renseigne que le chauffeur se rendra à la police la nuit de samedi à dimanche. «Il a reconnu les faits qui remontent, selon lui, au 21 janvier dernier, et [précisé] qu’il était en partance pour le village de Ndiaraw, dans la commune de Touba Toul, pour les besoins du baptême du fils d’un de ses collègues. Il a présenté ses excuses, soutenant qu’il n’était pas au courant des agissements des apprentis.»
L’Observateur indique que le chauffeur et l’apprenti sont poursuivis «insécurité du transport et mise en danger de la vie d’autrui» tandis que leur employeur n’est pas inquiété. Les autres mis en cause sont dans le viseur des policiers.