Âgé de 28 ans, A. Mbengue a été jugé, hier, pour détournement de mineur et abus de confiance portant sur une somme de 35 mille francs. Sa victime du nom de M. Kobar l’accuse de l’avoir séquestrée et escroquée. Le tribunal des flagrants délits de Dakar chargé de ce dossier, a requis contre l’accusé un mois d’emprisonnement avec sursis.
Portée disparue depuis 2 ans et 6 mois, M. Kobar refait surface et affirme qu’elle avait été séquestrée par son amant. Selon « Enquête », la domestique âgée de 17 ans avait quitté Tambacounda pour rallier Dakar suite au décès de son père tué par sa mère. Orphelin de père, elle a été embauchée dans la maison familiale d’A. Mbengue comme ménagère. C’est ainsi que les deux tourtereaux ont tissé une relation amoureuse. Et cela, même après avoir été renvoyée par sa patronne de cette maison. M. Kobar continuait toujours à fréquenter son copain qui vit au rez-de-chaussée à l’écart de sa famille installé au premier étage.
Mariée à un autre, Mariama vivait le parfait concubinage avec A. Mbengue. Ce qui a conduit à un séjour définitif chez son copain. Par conséquent, sa famille qui vivait dans l’inquiétude n’avait plus de ses nouvelles depuis 2 ans et 6 mois. Ce n’est que plus tard qu’elle est entrée en contact avec ses poches plus précisément au courant du mois de mai sous prétexte qu’elle a été kidnappée par le fils de sa patronne avant de déclarer aux enquêteurs que celui-ci lui devait ses 35 mille F Cfa.
Chose qu’A. Mbengue a complètement nié et qu’il envisageait de se marier avec elle avant d’être au courant qu’elle était mariée à un autre. Selon lui, c’est par consentement que M. Kobar vivait chez lui et qu’ils n’ont passé qu’un mois. S’agissant de l’argent dont elle l’accuse, il soutient que la somme s’élevait 10 mille et que c’est avec cette somme qu’il survenait aux besoins de sa copine.
Même si M. Kobar n’a pas nié leur relation amoureuse, elle affirme tout de même que son copain la menaçait si toutefois elle tentait de s’enfuir de la maison. Et pour ses besoins naturels, la domestique de soutenir qu’il avait installé pour un sceau dans la chambre.
La représentante du ministre public a demandé à ce qu’on lui inflige une peine de 2 ans. Mais l’avocat du mis en cause a plaidé pour son client en demandant au tribunal d’écarter les supputations sur l’âge de la fille pour entrer en voie de condamnation en sollicitant la relaxe pure et simple de l’accusé.
Pour finir, le tribunal l’a reconnu coupable du chef d’abus de confiance et le juge l’a condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis et à payer 35 mille francs à la victime.
source seneweb