Le visa Schengen est naturellement considéré comme difficile à obtenir. Ce qui n’empêche pas l’Union européenne (UE) de durcir encore les conditions d’obtention de l’un des sésames les plus célèbres au monde.
La mesure prise par la Commission de l’Union européenne le 9 novembre dernier concerne le Sénégal et la Gambie.
Ces deux pays concernés sont sommés de coopérer davantage sur la réadmission de leurs ressortissants qui séjournent actuellement illégalement dans l’un des pays de l’UE.
« Ces mesures signifient que tous les demandeurs doivent présenter un ensemble complet de pièces justificatives et que le délai de traitement de 15 jours calendaires ainsi que la délivrance de visas à entrées multiples seront suspendus. L’exonération facultative des frais de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service devrait également être suspendue », a alors déclaré la Commission de l’Union européenne.
Ce qui serait désormais la procédure d’obtention de visa
e mécanisme oblige la Commission à évaluer régulièrement la coopération en matière de réadmission des migrants illégaux avec les pays tiers.
Dans les cas où un pays ne coopère pas pour reprendre ses citoyens en séjour irrégulier dans l’UE, et ne remplit pas sa part pour empêcher la migration illégale vers l’UE, ce dernier peut introduire des conditions plus strictes pour l’obtention d’un visa sur son territoire, pour les citoyens du pays non coopérant.