C’est une information de première main que Kéwoulo publie dans ces colonnes. Au moment où ces lignes vous parviennent, Mme Diop née Aissatou Seydi est placée en détention à la maison d’arrêt et de correction de Liberté 6.
L’affaire de la maison de Sicap Sacré Cœur opposant Mme Diop née Aïssatou Seydi à son époux, Mamadou Diop, dit Diop Iseg, a connu une nouveauté. A en croire des sources judiciaires, l’ancienne directrice générale vient de rejoindre la prison des femmes de Liberté 6. Elle a été cueillie il y a une heure par les gendarmes de la brigade de Recherches de Faidherbe à Dakar, en exécution d’un mandat d’arrêt international décerné par le juge du 8e cabinet.
Alors qu’elle était attendue hier devant les gendarmes de cette même brigade de Recherches qui devaient agir en “Délégation Judiciaire” pour “complément d’enquête”, les avocats de la dame se sont entendus dire que “l’audition pouvaient être repoussée à la semaine prochaine.” Aujourd’hui, contre toute attente, des gendarmes de la brigade de Recherches de Faidherbe ont débarqué pour notifier son arrestation à Aïssatou Seydi et sa conduite devant le juge. A en croire des informations exclusives parvenues à Kéwoulo, elle est poursuivie pour des délits de “faux et usage de faux en écriture publique”. Une accusation portée à son encontre par Mamadou Diop dit Diop Iseg, suite à l’achat de la villa de Sacré Cœur par son épouse.
Pour rappel, il avait d’abord laissé entendre que “la villa en question lui appartenait.” Ensuite que “(son) épouse aurait volé (son) argent pour se payer cette maison.” Ces accusations n’ayant jamais prospéré, c’est sur sa plainte de “faux et usage de faux en écriture publique” qu’il a réussi à coincer celle qui a été, pendant plus de 22 ans, sa moitié. Et “celle, sans qui il ne serait ce qu’il est devenu“, NDLR -le mot est prononcé par Diop Iseg lui même en 2019. A noter aussi que le couple Diop est toujours marié et que le 8 mars dernier, à la demande de Aïssatou Seydi, le tribunal devait se pencher sur la requête de divorce déposée par l’épouse. Mais, ni Diop Iseg ni ses avocats ne s’étaient présentés à l’audience.
Kéwoulo