M. Niang avait filmé des scènes intimes d’elle sur son portable. Un jour, par inadvertance, elle a publié des séquences en statut.
En ce moment, A. Sow, ancien camarade de classe de M. Niang, qui épiait tous les gestes de la plaignante sur les réseaux sociaux en a profité pour capturer la vidéo. Il ourdit un plan pour faire du chantage à son amie.
Avec un autre numéro de téléphone, il envoie la vidéo à la plaignante et des messages pour entrer en contact avec elle.
Ne se doutant pas que c’est son ami A. Sow qui est derrière tout cela, elle se confie à ce dernier qui lui promet de parler avec la personne.
Il revient pour lui expliquer qu’il avait parlé avec la personne qui détient la vidéo et que cette dernière avait posé deux conditions. Soit elle lui donne la somme de 100.000 Fcfa ou elle entretient un rapport avec elle.
« Je lui ai dit que je n’étais pas disposée à accepter les deux conditions. Que j’allais plutôt déposer une plainte à la police. Il a voulu me convaincre de ne pas déposer la plainte. Mais je suis allée à la police à son insu. A la police on m’a conseillé de dire à A. Sow que j’acceptais la proposition de coucher avec la personne inconnue. On a fixé un rendez-vous et la police l’a arrêté. Je ne savais pas qu’il était l’auteur du message de la vidéo. C’était mon ami et je lui faisais confiance raison pour laquelle je me suis confiée à lui », narre-telle.
La victime a demandé 200.000 FCfa de dommage et intérêts pour le préjudice subi.
Pour sa part A. Sow a reconnu tout ce que son amie a raconté devant la barre des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour.
« Je demande pardon. Je sais que c’est grave mais je demande votre clémence », a soutenu A. Sow.
Il a pris 6 mois ferme et il devra payer 200.000 FCfa à M. Niang.