A l’issue de la rencontre d’Accra, les chefs d’états de la Cedeao ont décidés d’opérer de lourdes sanctions contre le Mali dirigé par la junte militaire.
Ces sanctions supplémentaires comprennent sont la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et Mali, à l’exception des produits suivants : biens de consommation essentiels, produits pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle du Covid-19, produits pétroliers et électricité.
Sanctions économiques
A ces sanctions, s’ajoutent le gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la Cedeao, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (BIDC et BOAD).
Applications des sanctions
Dans un communiqué rendu public, ce dimanche, l’institution sous régionale indique que les “sanctions seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur.” Elle ajoute que lesdites “sanctions ne seront progressivement levées qu’après la finalisation d’un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections.“
Transition politique acceptable
La Conférence appelle l’Union africaine, les Nations Unies et les autres partenaires à soutenir le processus d’application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à une transition politique acceptable.
Rétrospective
Récemment, la CEDEAO a déjà mis en place certaines mesures, comme le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyager à 150 personnalités et à leurs familles, qu’elle estime coupable de faire obstruction aux élections.
Proposée de la junte rejetée par la Cedeao
Peu avant l’ouverture du sommet d’Accra, une délégation malienne est arrivée ici pour proposer un nouveau chronogramme : au lieu de cinq ans, la junte malienne propose désormais quatre ans comme durée de la transition, nous dit-on. Mais « niet », ont déjà répondu certains chefs d’État des pays membres de l’UEMOA.