l’une des masseuse contredit Adji Sarr
Les témoins cités dans cette affaire commencent à défiler devant la barre de la chambre criminelle de Dakar. C’est l’ex collègue d’Adji Sarr, Aissata Ba, qui a ouvert le bal. Elle a confié à la chambre : « J’ai fait une semaine à Sweet Beauté avant que cette affaire n’éclate. C’est Adji Sarr qui m’a mis en rapport avec Ndèye Khady Ndiaye. Elle m’a dit que sa patronne désirait une bonne. Lorsque je suis venue, je faisais du massage. Il y’a différentes formes de massage. Tonifiant, relaxant, sportif, etc. ».
Elle continue : « J’ai été dans un institut qui était à Ouest-Foire. J’ai travaillé là-bas comme femme de ménage. Parfois, je faisais du massage. C’est ma tante qui était là-bas. À Sweet Beauté, le client n’est pas totalement nu au moment du massage. Il met un cuissard blanc et la masseuse a sa tenue comme celle que les médecins portent ».
Revenant sur la présence de Sonko, elle a expliqué : « Le jour où Sonko venait j’étais avec Adji Sarr. Lorsqu’il a sonné je lui ai demandé d’aller ouvrir. Mais, elle m’a dit de faire comme si je ne le reconnaissais pas. On l’a massé avec de l’huile. Sonko a demandé qu’on le masse fort parce qu’il avait vraiment mal au dos. À un moment donné, Adji m’a fait signe me demandant de sortir. C’est sur ces entrefaites que je suis sortie, la laissant seule avec Sonko. Quelques instants après, je l’ai entendue parler au téléphone. C’est là que je lui ai dit : « tu manigances quelque chose ». Elle m’a offert 10 000 FCFA ce jour-là. Elle disait au téléphone : « Venez vite me chercher, Sonko a éjaculé. Je ne pensais pas à une affaire de viol. Je croyais qu’elle allait utiliser le sperme à des fins mystiques. »