L’affaire a ému beaucoup de Sénégalais. Elle a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. La mort d’Astou Sokhna, cette dame enceinte de 34 ans qui aurait rendu l’âme à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, après avoir souffert pendant près de 20 heures sans assistance, occupe encore les discussions.
L’époux de la victime, Modou Mboup, a porté plainte pour négligence et non-assistance à personne en danger. Il a été longuement auditionné hier, lundi, au commissariat central de Louga.
Libération renseigne dans son édition du jour que c’est la deuxième fois que le mari éploré vit un drame au niveau de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. En 2019, rapporte le journal, Astou Sokhna avait mis au monde un bébé prématuré, né au bout de sept mois de grossesse.
L’enfant vivra une semaine avant d’être déclaré décédé en pédiatrie. «On ne nous a jamais dit ce qui s’y était passé», regrette Modou Mboup, repris par Libération.
La direction de l’hôpital balaie les accusations de négligence. Une mission d’inspection du ministère de la Santé et de l’Action sociale est attendue ce mardi à Louga pour tirer cette affaire au clair. Vendredi prochain, une marche pacifique sera organisée à Louga pour réclamer justice pour Astou Sokhna.