L’association des sages-femmes d’État du Sénégal a tenu un point de presse ce mercredi après que certains de ses membres aient été emprisonnés suite au décès tragique d’Astou Sokhna à Louga.
Très remontées contre cette décision visant à sanctionner leurs collègues sages-femmes, Bigué Ba Mbodj et ses camarades sont montées au créneau pour dénoncer cette démarche inappropriée qu’elles imputent au ministre de la santé et de l’action sociale.
La solution, pour l’association qui estime que ce cas Astou Sokhna n’est pas un cas isolé, est de prendre les devants pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Ceci, d’après Bigué Ba Mbodj, est du ressort de l’autorité sanitaire à sa tête, le ministre de la santé. « Le jour où on fera le procès, on se rendra compte que les responsabilités sont tout autres. Si nous continuons à rester statiques avec ce système de santé pas performant, nous aurons toujours à vivre ce genre de situation », regrette la présidente de l’ANSFES.