L’épouse d’Abdoulaye Baldé parle : «Je n’ai jamais utilisé ma parenté avec Macky Sall» « Ce qu’on me reproche »

by amadou

Le différend opposant les deux pharmaciennes est visiblement toujours d’actualité. En effet, Aminata Gassama qui a accordé une interview au journal Les Échos est revenu sur ce contentieux.

L’épouse de l’ancien maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé est revenue sur le conflit l’opposant à sa consœur Aïcha Ngoundiam Mbodj à propos d’un local situé à la Place de l’Indépendance et dont la Cour suprême a annulé l’arrêté ministériel permettant à cette dernière d’installer son officine sur place.

Mais également, une décision du ministre de la Santé est venue rabattre les cartes. Les services d’Abdoulaye Diouf Sarr ont décidé de retirer à Aïcha Ngoundiam Mbodj l’agrément qui lui permettait d’exploiter sa pharmacie. Dès lors, la dame ne pouvait plus occuper les locaux en question pour y ériger sa pharmacie.

Ce qui constitue une victoire pour la femme d’Abdoulaye Baldé, Aminata Gassama. Face à cette décision, certaines voix ont assimilé cette décision à une faveur du camp du pouvoir à Aminata Gassama, qui est un parent du Président Macky Sall mais aussi présentée comme une amie de la Première dame, Marième Faye.

Dans un entretien rendu public par le journal Les Échos, l’épouse d’Abdoulaye Baldé revendique ses liens avec le couple présidentiel. Mais, elle s’empresse de réfuter toute utilisation de cette proximité-là pour jouir de quelque faveur que ce soit. « Je pense que ce sont des reproches fallacieux », dénonce-t-elle.

Aminata Gassama rappelle : « Je suis diplômée depuis 1990 et j’exerce depuis 31 ans cette profession. Quand j’ai racheté la pharmacie de Majmouth Diop, on était en 2003, Macky Sall n’était pas président de la République. On me reproche mon lien de sang avec (lui), ce lien je le revendique. C’est mon frère, mais je n’ai jamais utilisé ce lien pour quoi que ce soit. »

Et pour preuve, la pharmacienne signale d’abord que l’immeuble abritant sa pharmacie a été vendu et on lui a demandé par la suite de céder ses locaux. Pourtant, assure-t-elle, elle n’a pas sollicité une intervention du chef de l’État.

« J’ai eu l’autorisation à Diamniadio, mais l’Ordre m’a imposé de fermer, embraye Aminata Gassama. Là aussi, je pouvais chercher une intervention, je ne l’ai pas fait. Quand on m’a imposé ‘200 mètres’, j’aurais pu chercher des interventions, mais je ne l’ai pas fait. J’ai préféré travailler et qu’on me juge sur le fruit de mon travail et non sur du favoritisme. Donc ces reproches sont fallacieux. », a-t-elle dit.

senenews

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