Plus que jamais déterminés contre un 3ième mandat et des Législatives tronquées, à l’image de leur leader Bougane Guèye Dany, les jeunes de la grande coalition Gueum Sa Bopp, en acte et à travers leurs échanges affichent leur détermination à battre campagne contre Benno, mais surtout contre une troisième candidature de Macky Sall pour un nouveau mandat.
Dans sa logique de se dresser contre un 3ième mandat du Macky Sall et pour dire non à des élections législatives tronquées, Bougane Guèye Dany avait clairement indiqué en début juin que la Grande coalition Gueum Sa Bopp et son leader sont tout aussi déterminés à bouter Macky Sall hors du pouvoir. C’est dans ce sillage que la jeunesse de sa coalition lance son appel pour « l’Union des forces face aux manigances électorales d’un régime, en réponse au calvaire des populations qui est devenue une nécessité »
Réagissant aux manigances présumées du régime de Macky, Papy Niang, un de leurs militants, souligne d’entrée que « nul ne peut douter du poids lourd que Gueum sa bopp pèse dans la scène politique. Gueum sa bopp est la 3e force politique du Sénégal donc c’est inconcevable d’aller vers des échéances sans le président Bougane qui est le représentant du peuple, un homme qui se sacrifie corps et âme pour une victoire de l’opposition » Et pour lui, Et cette force sera maintenue jusqu’en 2024, car c’est inadmissible de laisser une éventuelle candidature, c’est pourquoi, il affirme avec force que Non à des élections sans Gueum sa bopp.
Sous le pseudo de Mère Binta Faye (une maman qui avait fait un buzz mémorable), une autre militante de Gueum Sa bopp rappelle que « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Un peuple sans souveraineté est non seulement un peuple privé de liberté, mais un peuple menacé de son existence. C’est pourquoi, Gueum Sa bopp sera plus que présent aux législatives pour la défaite de BBY. »
Pour réaffirmer la détermination de leur leader, Jules Niang de son coté martèle qu’il faut que « Macky le sache, abandonner n’est pas le président Bougane, s’il croyait avoir définitivement mis sur la touche l’espoir de toute la nation il doit vite déchanter, aujourd’hui plus que jamais on est engagé avec lui dans la bataille »
Sur la nécessité d’une union de l’opposition, Issa D. Militant du Gueum Sa bopp, souligne : « Ce qui nous divise est ce qui nous affaiblit. Les différents appels à l’unité de l’opposition du président Bougane ont trouvé tout leur sens lors de la manifestation du 8 juin. Gueum Sa Bop l’avait dit et l’a fait. La belle partition jouée par la grande coalition Gueum Sa Bop est à saluer ! ».
Mieux, il ajoute même que c’est un grand avertissement qui a été servi à Macky. « C’est désormais comme cela avec le dictateur, door fayou rek. Tenir des élections sans la participation de Gueum Sa Bopp n’est pas envisageable. »
Pour Jeanne Gomis, autre intervenante, « Une jeunesse consciente. C’est la qualification qui sied le mieux aux jeunes de Gueum Sa Bopp. Car elle a alerté, averti et appelé Macky à revenir à la raison. Mais hélas, la manipulation de la DGE, l’énième coup de Jarnac du Conseil Constitutionnel sont là pour nous prouver que notre dictateur de président ne reculera pas. Alors à force de vouloir imposer la loi du plus fort, le président Macky Sall est tenu responsable de tout qu’il adviendrait de la forfaiture mais les jeunes de Gueum Sa Bop ne se laisseront pas faire. »
Et nul doute, selon elle que « Le choix porté sur Antoine Diome comme ministre de l’intérieur n’était pas fortuit, ce dernier n’occupe ce poste que parce qu’il doit satisfaire les desiderata de son chef. La nostalgie de la période de Wade nous rattrape. Son élégance et son esprit républicain ont joué un grand rôle dans la consolidation de la démocratie. C’est regrettable et écœurant de voir le Sénégal se retrouver à des années lumières de ce qui se faisait sous Wade. On n’ira pas loin pour chercher l’explication : le despote Macky est dans les dispositions de se frayer un chemin vers un mandat illégal ».
Et de conclure « Comme dit-on souvent que » l’union fait la force », osons espérer que l’appel du président Bougane ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Les enjeux sont clairs : il s’agit de s’unir et tordre le bras à ce tyran ou se diviser et périr. »
La jeunesse est l’espoir d’un peuple, nous dit l’adage, mais un autre semble lui répondre que « le pouvoir rend ivre et aveugle ». Prions pour la stabilité du pays de la Téranga.