N’eût été la persévérance et la ténacité des policiers du commissariat de Pikine, les vidéos à caractère pornographique de A.S seraient partagées sur les réseaux sociaux.
Ayant obtenu les images obscènes de la victime, âgée de 23 ans, le mis en cause la faisait chanter. Ne sachant plus à quel saint se vouer, A.S a décidé de déposer une plainte contre X sur la table du chef de service du Commissariat de Pikine.
Il ressort de sa déposition que la plaignante a connu son bourreau sur les réseaux sociaux. Ainsi ils entretenaient une relation virtuelle au point d’avoir des discussions constantes sans jamais se rencontrer physiquement.
Ne se doutant de rien, la fille A.S a envoyé ses vidéos intimes à son ami virtuel à ses demandes constantes.
Malheureusement, c’est le début du calvaire de la victime. En effet, le maître chanteur a invité sa proie à venir entretenir des rapports sexuels avec lui ou de lui envoyer une somme de 80 000 francs cfa pour ne pas voir ses vidéos à caractère pornographique sur les réseaux sociaux.
Lasse des agissements de son ami virtuel, A.S a saisi les limiers de Pikine à travers une plainte contre X pour des faits de harcèlement sexuel et chantage, selon des sources.
Ainsi les hommes du commissaire Mame Arona Bâ ont conseillé à la plaignante de tendre un piège au mis en cause. A cet effet, elle a répondu favorablement à l’invitation du maître chanteur.
Après avoir mis en place une planque, les éléments de la brigade de recherches dudit service ont interpellé le mis en cause sur les lieux du rendez-vous, à Liberté 6.
Interrogés par les enquêteurs de Pikine, l’élève en classe de première au Lycée Jeanne d’Arc s’est mis à table. Le mis en cause, âgé de 16ans, dira qu’il imitait l’un de ses amis, qui avait réussi cette démarche délictuelle.
A l’issu de l’enquête rondement menée, le mineur de 16ans a été déféré lundi dernier pour détention d’images à caractère pornographique, menaces de diffusion et tentative d’extorsion de fonds.
source seneweb