Plus de peur que de mal. L’état de santé de la journaliste Maimouna Ndour Faye s’est nettement amélioré. Nos confrères de « Les Echos » sont revenus sur l’agression de la patronne de 7TV, le soir de son émission avec Farba Ngom jeudi dernier, en indiquant l’identité de la personne avec qui elle était au téléphone.
Des cris à la place de réponses…
Il s’agit de Abdoulaye Saydou Sow. Ce dernier qui revenait de Kaffrine l’avait appelé pour échanger avec elle sur l’émission avec Farba Ngom. La journaliste qui était occupée, l’a rappelé après avoir terminé, lorsqu’elle est entrée dans sa voiture. La même source de souligner que cette dernière et Abdoulaye Seydou Sow se connaissent depuis plus de 15 ans.
Et c’est vers de 3h 18mn, toujours au téléphone, que Abdoulaye Sow entend des cris de Maïmouna Ndour Faye. Le ministre de l’Urbanisme, qui ne comprenait pas ce qui se passait, lui pose des questions. Mais, à la place de réponses, ce sont des cris qu’il entendait, a soutenu Senenews qui reprend « Les Echos ». C’est ainsi qu’il raccroche son téléphone pour appeler des amis communs d’abord avant de penser à Modou Awa Ndiaye, explique la même source.
Sa voiture à une cinquantaine de mètres de…
D’après la même source » toujours, « à cause des travaux de pavage entamés dans son quartier, Maïmouna Ndour Faye ne peut plus accéder en voiture à l’intérieur de son domicile où elle a aménagé un garage avec une porte électrique depuis que les menaces ont commencé il y a quelques années. Toujours la dernière à rentrer à cause de son travail, elle trouve que toutes les places sont prises par ses voisins. Conséquence : elle gare sa voiture à une cinquantaine de mètres de son domicile et marche le reste du trajet. C’est ainsi depuis que les travaux de pavage ont commencé et il ne s’est jamais rien passé. Mais jeudi, après s’être garée, elle a vidé la voiture… »
Un agresseur de petite corpulence…
C’est ainsi qu’elle « a pris ses habits de rechange, son sac et tous ses autres effets pour rejoindre son domicile, le téléphone toujours collé à l’oreille. Quelques secondes après, elle aperçoit une ombre qui fonce vers elle. Instinctivement, elle se retourne et voit un homme avec une capuche blanche qui s’apprête à s’attaquer à elle. Elle crie, mais le gars la plaque… Avec l’énergie du désespoir, elle se relève, mais le gars la plaque à nouveau. Comme l’agresseur est aussi de petite corpulence, elle essaie de se débattre mais l’assaillant plaque sa tête contre l’asphalte et lève la main pour lui asséner des coups avec son couteau. Maïmouna Ndour Faye n’a certes plus de force, mais elle essaie de parer avec son sac afin que ce dernier n’atteigne pas une zone sensible. L’agresseur frappe et atteint le bras. Il frappe encore, frappe encore. Le sang gicle… »v
Le sac de Maimouna…
Nos confrères de poursuivre : « Maïmouna crie de toutes ses forces à l’aide, mais personne ne vient à son secours. Elle n’a plus aucune force pour résister. L’assaillant qui avait certainement peur d’être pris, lui dit : ‘et puis, donne-moi le sac’. Il part avec, dévale la colline et disparaît. La Pdg de 7Tv se relève difficilement, appelle son gardien à l’aide, mais ce dernier, comme s’il avait peur, ne répond pas à l’appel de sa patronne. Pire, il entre dans la maison pour appeler la bonne et la fille de Maïmouna qui dormaient à poings fermés. Ses jours au service de Maïmouna Ndour Faye sont certainement comptés. Heureusement, le gardien d’à côté l’entend, réveille son patron réputé être une personne très serviable dans le quartier. C’est ce dernier qui a pris sa voiture pour l’amener à l’hôpital de Ouakam« .
De l’argent et des bijoux de valeur…
L’assaillant a certes pris le sac avant de le laisser sur place ses pièces, mais il se trouve que Maïmouna Ndour Faye détenait des biens plus importants que l’argent estimé à environ 2 millions de francs, selon toujours nos confrères qui expliquent qu’ « en effet, le sac est un Dior qui vaut beaucoup d’argent. Mieux, les bijoux qu’elle portait valent énormément d’argent. Elle a certes perdu la montre en or qu’elle portait et une boucle d’oreille, mais à part ça, le reste des bijoux est toujours avec elle« .
SENEGO