Le dossier sur l’affaire Sweet Beauté connait un rebondissement.
Les avocats d’Ousmane Sonko, accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, avaient adressé une correspondance au Doyen des juges pour demander l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré.
Mais le parquet s’y est catégoriquement opposé, au motif que capitaine Touré a été radié des cadres de la gendarmerie pour « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire », indique Libération qui donne l’information.
Rappelons que les conseils du leader de Pastef ont joint dans leur courrier «six à sept questions destinées» au «capitaine Touré».
Entre autres questions, les avocats du maire de Ziguinchor veulent savoir si, lors de son enquête, le gendarme a subi une quelconque pression de quelque nature que ce soit, rapporte Les Echos.
Cette pression, s’il y a lieu, vient de quel bord ?
Mais, ce n’est pas tout, la défense souhaite aussi que le juge demande au capitaine Touré dans quel état était Adji Sarr lorsqu’elle s’est présentée la première fois dans les locaux de la gendarmerie ; si elle présentait quelques signes traumatiques, si elle était, un tant soit peu bouleversée etc.
Après Maman Bâ, trois autres massages ont été auditionnées par le Doyen des juges.
A propos des massages sexuels (nourou massage) et petites tenues, elles ont toutes démenti Adji Sarr et dédouané Ndèye Khady Ndiaye, patronne de Sweet Beauté.
N. R. Fall, F. Kébé et S. Ngom ont nié avoir fait ce que Adji Sarr a avoué effectuer lors de ses séances de massage.
Elles ont assuré n’avoir jamais fait de massages sexuels dans le salon qui selon elles, faisaient seulement des massages thérapeutiques.
D’ailleurs, elles ont ajouté que Ndèye Khady Ndiaye leur demandait, tout le temps, de ne pas avoir une certaine intimité avec les clients.
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