«La meilleure façon, pour Ousmane Sonko, de répondre au leader de Rewmi qui se réclame chef de l’opposition sénégalaise, c’est de venir le détrôner dans le Cayor où l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental peine maintenant à mobiliser, à travers une démonstration de force jamais égalée».
Ce sentiment reste largement partagé au sein de la famille ‘’pastéfienne’’ de la cité du Rail qui s’apprête à accueillir le leader du Pastef/Les patriotes.
C’est dans la soirée du lundi 1er mai 2023 qu’Ousmane Sonko, après la Casamance, foulera le sol de la ville aux deux gares, dans le cadre de sa tournée populaire du ‘’Nemeeku Tour’’, dans les départements de Thiès et de Tivaouane.
Selon Maréma Ndiaye de la cellule locale de communication de Pastef, les visites au niveau du département de Thiès, où il était initialement attendu ce dimanche 30 avril, se dérouleront du mardi 2 au samedi 6 mai et conduiront Sonko et sa délégation dans les communes de Keur Mousseu, Cayar, Notto Diobass, Touba Toul, Thiès-Est, Thiès-Nord et Thiès-Ouest.
Le leader du Pastef/Les patriotes et maire de Ziguinchor se rendra, par la suite, dans le département de Tivaouane.
Les populations «patriotes» du département de Tivaouane, qui avaient reçu, le vendredi 11 novembre 2022, le ‘’Nemeeku Tour’’, disent «attendre avec impatience la reprise de cette tournée nationale du candidat à la Présidentielle de 2024 qui avait suspendu ses activés pour, entre autres obligations, les besoins du procès tenu le mardi 15 novembre 2022, au tribunal de Mbour, de cinq membres de sa garde rapprochée arrêtés le jeudi 3 novembre 2022, au moment où il était entendu par le doyen des juges, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté.
Le maire de Ziguinchor, qui avait promis de revenir à Tivaouane, s’était montré ferme dans sa logique de faire le tour des 45 départements du pays, son «Nemeeku Tour» dans le Sénégal des profondeurs, à la rencontre non seulement des militants et sympathisants, mais de tous les Sénégalais pour «échanger sur leurs difficiles conditions d’existence et proposer des pistes de solution en vue de changer le visage du Sénégal en 2024». Ce, avait-il prévenu, «même si Macky Sall débarque l’armée nationale. L’intimidation par la justice et le déploiement des forces de la gendarmerie et la police ne nous fera pas reculer».
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