Triste sort pour la plateforme créée par Bara Ndiaye et dédiée aux sénégalais, l’entreprise « volée » par son propre ami

by amadou

A qui faire confiance dans un pays où même tes amis peuvent te poignarder dans le dos. M. Bara Ndiaye ne contredira sûrement pas Montek Ahluwalia lequel disait que la confiance pousse aussi lentement qu’un cocotier, mais tombe aussi vite qu’une noix de coco. Pour ceux qui ne connaissent pas Bara Ndiaye, c’est le fondateur de l’Agence Multiservices Sénégalaise (AMS). Une entreprise innovante en plein ascension qu’il avait ensuite confiée à un de ses amis, en la personne d’Assane Fall. Ce dernier a fini par faire de sa vie un enfer.

Pour Bara Ndiaye, il n’est pas envisageable de laisser tomber et fera tout pour récupérer son bien. Depuis plus d’un an, il livre une véritable bataille juridique.

La rédaction de SeneNews relayait antérieurement l’histoire rocambolesque de Bara Ndiaye. Fondateur de l’AMS qu’il a lancée dans les fonds baptismaux en 2018, au Sénégal, le sieur Ndiaye avait misé sur son amitié avec Assane Fall pour faire prospérer son entreprise. L’AMS, c’est un projet de grande envergure et au potentiel primé qui regroupe les professionnels du droit, ceux de la technique, les administrations, le secteur sanitaire, entre autres. Cette offre complète de services était donc novatrice au service des citoyens et des entreprises.

De là, Bara Ndiaye a décidé de voir grand en y associant son ami. Erreur. « Basé à Paris, j’ai construit l’entreprise intellectuellement avec mes fonds propres pendant 3 années avant de le lancer au Sénégal en 2018 ». Concernant l’entrée de son associé à l’AMS, M. Ndiaye exprime sa déception et le sentiment de trahison.

Bara Ndiaye motivé par de bonnes intentions…
« Voulant aider mon ami d’enfance du nom de Assane François Fall, qui était à cette époque sans activité, j’ai souhaité l’associer à ce projet en lui proposant 10% dans le capital que j’ai avancé à 100% et effectivement il était d’accord. Seulement, après avoir tout ficelé, Assane m’a demandé de lui donner 15% en lieu et place de 10%. Là aussi, j’ai cédé en me disant que c’était dans l’intérêt du développement de l’entreprise. Mais Assane Fall en voulait davantage en exigeant en plus de son dividende des 15% de recevoir un salaire mensuel de 500.000 Fcfa J’ai fini par lui attribuer 400.000 Fcfa mensuel, plus 15 % de là. Que voulait-il de plus ? Au début j’avais objecté, car ce n’est pas ce qui était convenu au départ ».

Cependant, précise le PDG de l’AMS, « au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que Assane François FALL n’avait pas respecté les clauses de nos accords, ni aucunes directives permettant la bonne gestion d’AMS. Figurez-vous que Monsieur FALL avait même mis la carte bleue de la société à son nom, une grave erreur de la part d’un gestionnaire… ».

Berné par son ami, son avocat est seul au monde, et par ailleurs Bara Ndiaye a été débouté de toutes ses demandes par le tribunal de commerce hors classe de Dakar. Aujourd’hui, son entreprise lui file entre les doigts et aucune justice n’est rendue.

Imaginez donc la peine que ce digne fils du pays peut ressentir après avoir bâti de ses neurones et ses mains une entreprise qu’il a durement financé. Après avoir fait confiance à un ami, qui par essence, devait s’atteler à la réussite du projet, Bara Ndiaye se retrouve dans une impasse bloquée volontairement par ce soi-disant ami. Quel ressenti quand on se sent trahi ? Aujourd’hui, l’affaire prend des proportions encore plus dangereuses que la pudicité ne saurait cautionner la divulgation.

Quoi qu’il en soit ce fils du pays, nommé d’une part Callebasse d’Or et d’autre part nommé parmi les 50 personnalités les plus influentes de l’Afrique de l’Ouest, Bara Ndiaye se refuse de perdre espoir dans le changement des mentalités et une prise de conscience par toute personne qui veut faire avancer notre cher pays.

L’affaire est toujours entre les mains de la justice.

senenews

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