Ouro Abdoulaye Sow ou Ado pour faire plus simple. Mais les conditions de vie, elles, ne sont pas simples. Un listing de l’étendue de leur misère fait frémir: routes impraticables, deux classes, un forage pour l’école, du « Guedji » et « Kéthiakh » comme sources d’alimentation, des femmes qui accouchent en charrettes, des mains sèches et dures comme de l’acier, entre autres désagréments. Ado qui compte cinq cents (500) ménages, réclame seulement de l’eau, car le puits qui approvisionne les populations ne suffit plus, sans occulter les risques sanitaires. Cependant, ils vivent dignement leur calvaire. Attendant le salut de Macky Sall, qui ne veut plus voir fleurir des « Tampi » dans le Fouta.