Un drame bouleverse le quartier Médine, à Mbour. Mardi 18 mars 2025, une femme, Y. Tine, est soupçonnée d’avoir administré du poison à ses deux enfants, âgés de 1 et 4 ans, provoquant leur décès en début d’après-midi, avant de tenter de mettre fin à ses jours.
Les circonstances entourant ce drame sont profondément troublantes. Selon les informations rapportées par Libération, l’enquête a connu des rebondissements. La thèse de l’empoisonnement se confirme, et Y. Tine, la mère des deux enfants, est soupçonnée d’en être l’auteure. En effet, le jour du drame, elle aurait d’abord servi un repas séparé au neveu de son mari, qui avait l’habitude de manger avec ses enfants, avant de les isoler dans une chambre pour leur déjeuner. Peu après, aux alentours de 14 heures, les deux enfants ont succombé. Dans un état d’esprit désespéré, la mère a attendu jusqu’à 18 heures pour informer son mari, M. Guèye, de la catastrophe par téléphone, déclarant : « Les enfants sont morts. Si tu tardes à rentrer, je vais les suivre. »
Immédiatement après cet appel, Y. Tine s’est enfermée dans la salle de bain et a tenté de mettre fin à ses jours en consommant de l’acide. À son retour, M. Guèye a découvert la scène macabre : les corps de ses enfants, couverts d’un drap, avec des traces de sang aux commissures de leurs lèvres. En parallèle, Y. Tine se trouvait dans un état critique, vomissant du sang, et se trouve actuellement entre la vie et la mort.
Selon Libération, la suspecte a été placée en garde à vue dès sa sortie de l’hôpital. Face aux enquêteurs, elle aurait reconnu être l’auteure de cet acte tragique. Toujours d’après la même source, le certificat de genre de mort a confirmé l’empoisonnement des enfants avec des cristaux de soude (khémé) dissous dans leur repas. L’enquête se poursuit afin de déterminer les véritables motivations de la mise en cause.