L’ancien DG de l’ONAS (Office national de l’assainissement du Sénégal), Lansana Gagny Sakho, brise le silence plusieurs mois après son départ de la tête de cette structure. Invité de l’emission Grand Oral de Rewmi Fm, il a indiqué qu’il y’a des choses qu’il ne peut pas dire parce qu’il doit avoir de la réserve.
Mais, précise-t-il, « c’est bien que l’opinion sache pourquoi Lansana Gagny Sakho est parti ». Poursuivant, il dira qu’il n’est pas parti parce qu’il a voulu recevoir Ousmane Sonko. « Moi je pense qu’il faut recevoir Sonko parce que c’est un homme sénégalais qui a le droit de demander des informations comme tout le monde. C’est un patriote qui aime son pays même si nous avons des divergences », fait-t-il savoir.
Lansana Gagny Sakho a aussi précisé qu’il n’est pas à cause de ce qu’il appelle « l’incidence de Touba »: « je précise que je ne regrette absolument rien de l’incident de Touba. Si c’était à refaire, j’aurais refait exactement la même chose. Je ne suis pas parti également à cause des inondations de l’année dernière qui ont été très difficiles pour les populations », laisse entendre M. Sakho.
« Je suis parti pour d’autres raisons. Je suis parti parce que simplement je ne m’entends pas avec Serigne Mbaye Thiam. Je suis très mal placé pour donner des conseils au président. Mais quand les gens pensent qu’un poste est acquis, ils ne font aucun effort. Moi j’ai 20 ans dans le secteur privé et le ministre il vient et il demande aux dg d’envoyer leurs CV. Je riais sous cape parce que moi je suis passé ailleurs et je sais comment ça marche. Et je sais que c’est parce qu’on est dans un gouvernement que lui il est ministre parce qu’il fait partie d’un quota. Dans une organisation normale, je ne pense pas qu’il aurait pu être mon patron. Le président parle de la modernisation du capital humain mais à un certain niveau il doit renvoyer certains de ses ministres à l’école. La pire des choses qui peut arriver à une personne c’est d’avoir l’impression qu’on comprend des choses alors qu’on ne comprend absolument rien », tient-t-il à faire savoir.
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