Il n’y aura pas que Dr Babacar Niang, médecin-chef de la clinique Suma Assistance, à être entendu ce mercredi, par les hommes du Commandant Adama Niang de la Brigade de Recherches de la Gendarmerie. Pour une toute autre affaire, deux autres célébrités y sont également convoqués : l’homme d’affaires Amadou Bâ et Me Mamadou Diop, ancien administrateur de plusieurs groupe de presse, sont attendus dans les locaux de ladite brigade, sise à l’avenue Faidherbe.
Selon des informations obtenues par Emedia, cela fait suite à une plainte pour faux et usage de faux et escroquerie portant sur 50 milliards F CFA, de la société Locafrique, dirigée par Khadim Bâ, le fils d’Amadou Bâ. Ce dernier et Me Diop ont d’ailleurs passé toute la journée de ce mardi à la Brigade de Recherches, pour être entendus sur ce dossier qui connait plusieurs rebondissements. C’est tard dans la soirée qu’ils ont été libérés avant d’être convoqués à nouveau, ce mercredi.
DOSSIER À REBONDISSEMENTS
Il y a trois mois, dans le différend qui oppose la famille Ba, la Cour suprême a tranché en faveur du fils, Khadim, alors accusé par son père d’avoir commis des actes frauduleux pour se porter à la tête de l’entreprise Locafrique. Suite à une plainte déposée au tribunal, Amadou Ba accusait son fils de faux et usage de faux, association de malfaiteurs, abus de biens sociaux et escroquerie. Mais Khadim Ba avait été entièrement blanchi en septembre 2020, par le Doyen des juges près le Tribunal de grande instance de Dakar. Le juge feu Samba Sall, décédé au mois d’avril dernier, avait rendu une ordonnance de non-lieu dans cette procédure.
Mais, il y a une semaine, un énième rebondissement survenait dans ce dossier. En effet, le jeudi 29 juillet, la première chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar infligeait à Khadim Ba une peine de deux ans de prison dont trois mois ferme, dans cette affaire qui l’oppose à son père, Amadou Ba. En plus de cette peine, Khadim Ba devrait payer à son père la somme de 12 milliards FCFA, en guise de dommage et intérêts. Le juge avait également ordonné l’exécution provisoire de la décision et fixé la contrainte par corps au maximum.
EMEDIA