Ce vendredi 22 décembre, Barthélémy Dias, actuel maire de Dakar, se trouve à un moment crucial devant la Cour suprême. L’affaire Ndiaga Diouf, du nom de l’individu tué en 2011 devant la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur, est sur le point d’être examinée.
La Cour suprême est appelée à confirmer ou infirmer la décision précédente de la Cour d’appel, qui avait condamné Dias à deux ans de prison, dont six mois pour coup mortel. L’enjeu majeur de cette audience réside dans le fait que, en cas de confirmation, Barthélémy Dias pourrait perdre son mandat de député-maire, ouvrant la voie à l’installation d’une délégation spéciale pour gérer la mairie.
Un changement de dernière minute a été noté ce vendredi avec l’inversion des affaires à traiter par la Cour suprême. Après la lecture du rôle, le juge a décidé de prioriser l’affaire Irène Moraux avant celle de Barthélémy Dias, sans fournir d’explications sur cet inversement, laissant ainsi en suspens l’heure de début du procès de Dias. La Cour doit d’abord clore l’affaire en cours avant d’entamer le dossier très médiatisé de Dias, l’audience devant démarrer à 10 heures.
Un dispositif sécuritaire impressionnant est constaté à l’entrée de la Cour. Les avocats de Barthélémy Dias, Mes Borso Poye et Ciré Clédor Ly, ainsi que les cinq avocats de la défense, sont déjà sur place. L’avocat de la famille de Ndiaga Diouf, Me Pape Mor Niang, est également présent.
Le déroulement de cette audience pourrait avoir des conséquences significatives sur l’avenir politique de Barthélémy Dias, et l’attention du public et des médias reste focalisée sur cette affaire délicate. La Cour suprême devra statuer sur cette affaire emblématique qui a marqué l’histoire judiciaire du Sénégal.
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