Dans un post, ce vendredi 7 mai, le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp France dégage), a dénoncé la posture de la gendarmerie qui a assisté à l’agression de la bande à Guy Marius Sagna lors de son déplacement à Nianing. Selon Fatima Mbengue, Alioune Badara Mboup et Ibrahima Ka, tous membres du mouvement citoyen, les forces de défense et de sécurité ne sont pas intervenues pour rétablir l’ordre. Encore moins pour interpeler les agresseurs en situation de flagrant délit.
C’est une pilule difficile à avaler par les membres du Frapp France Dégage. L’agression du secrétaire administratif de leur mouvement, Guy Marius Sagna et de quelques uns de ses acolytes. “Venus exercer pacifiquement les droits fondamentaux que la Constitution leur garantit auprès d’autres citoyens de Nianing, Abdoul Aziz NDAO, Ousmane WADE, Souleymane Papis NDJIM, Abasse TALL, Guy Marius SAGNA – tous membres du FRAPP – ont été sauvagement agressés sous les yeux de la gendarmerie. Cette dernière n’est pas intervenue pour rétablir l’ordre ; elle n’a pas non plus interpellé les agresseurs pourtant en situation de flagrant délit.“, lit-on.
Macky SALL, parrain et protecteur des nervis
Selon le Frapp, la nouvelle culture de la complicité entre nos forces de défense et de sécurité et « les marrons du feu », et autres nervis de l’APR, n’est pas nouveau. Embouchant la même trompette, les camarades de Guy Marius Sagna, déclarent que “depuis l’arrivée de Macky SALL, ses éléments paramilitaires armés, ses nervis et autres gros bras habillés en civils opèrent à côté des forces de l’ordre en toute impunité avec une brutalité inouïe lors des manifestations et campagnes électorales sans être, même une seule fois, inquiétés.”
Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna s’étai rendu mercredi dernier à Nianing (département de Mbour) pour s’enquérir d’un problème foncier pour lequel il a été contacté. Mais c’était sans compter sur la détermination des “nervis” qui l’ont malmené avant de l’éconduire.
SENEGO
