S. Dièye n’oubliera pas de sitôt cette connexion amoureuse avec un amant qu’elle a connu sur Facebook. Parce que S. Dièye, mariée à un émigré, n’en a récolté qu’une grossesse qui changea sa vie.
Mariée à un de ses proches qui vit à l’étranger, la dame S. Diéye fait parties de ces femmes qui vivent mal les relations à distance. Elle n’a pas supporté l’éloignement de son époux qui, après trois ans de mariage, sanctionné par la naissance d’un garçon, a préféré aller à l’aventure. Rongée par la solitude, la jeune dame qui vit avec sa belle-famille, s’était réfugiée derrière les réseaux sociaux. Elle venait ainsi de trouver un passe-temps qui l’aidait à oublier, ou du moins, à mieux digérer l’absence de son époux. Mais malheureusement pour elle, elle n’a pas su en tirer profit. Elle est vite tombée dans le piège de ces prédateurs qui se cachent derrière leur clavier ou leur téléphone, guettant à longueur de journée, une proie facile. Inconsciemment, elle s’est jetée dans les bras d’un pervers qu’elle venait de rencontrer pour la première fois. En effet, tout a commencé lorsqu’elle a accepté l’invitation d’un jeune homme sur Facebook. Tout de suite, ils ont fait connaissance. Et de fil en aiguille, ils ont commencé à échanger, à parler de tout et de rien. Mais ce qu’elle ignorait, c’est que derrière son soi-disant ami, se cachait un jeune homme aux intentions douteuses.
Pas question de commettre un infanticide
Il faut dire que la première erreur de la jeune dame a été d’accepter l’invitation de cet inconnu qui habite Grand-Yoff. Sans aucune arrière-pensée, elle s’était rendue chez ce dernier, qui n’a pas hésité à abuser d’elle. M. Diop avait, en effet, profité d’un moment de faiblesse de la dame mariée, pour assouvir sa libido. Un acte qu’elle va regretter toute sa vie, puisque de cette relation adultérine, elle va contracter une grossesse dont elle a ignoré l’existence jusqu’à 4 mois, croyant ainsi qu’elle avait un retard de ses menstrues qui étaient irrégulières. Donc, c’est bien plus tard qu’elle a su qu’elle avait conçu, à l’issue de cette escapade. Et lorsqu’elle s’en est ouvert, à son amant d’une soirée, ce dernier a catégoriquement refusé d’assumer la paternité de sa grossesse. Pis, ce dernier avait même disparu dans la nature.
Elle confie l’enfant à la Pouponnière de la Médina
Une situation qu’elle a vécue difficilement. Convaincue qu’elle sera la risée du quartier, elle avait minutieusement caché son état à son entourage. En effet, même sa belle-famille ne se doutait de rien, encore moins son époux. Mais contrairement à ces femmes qui sont prêtes à tout, allant même jusqu’à commettre un crime, elle avait juré qu’elle n’allait pas commettre un infanticide. C’est ainsi que le jour de son accouchement, elle s’en était d’abord ouverte à son jeune frère qui l’a conduit à l’hôpital (Nabil Choucair), où elle a mis au monde un garçon. Ce après quoi, elle s’est rendue avec son frère et son bébé à la pouponnière de la Médina pour leur confier l’enfant. Mais, vu qu’il y’a des démarches à faire en cas d’abandon d’enfant, elle a été conduite au commissariat de la Médina pour la procédure à suivre. C’est donc devant les hommes du commissaire Sow, qu’elle a donné son accord pour la prise en charge de l’enfant par la Pouponnière de la Médina.
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