A New-York, à l’occasion de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, c’est une voix porteuse d’espoir pour tout un continent qui retentira ; celle du Président Macky SALL. Du haut de la tribune des Nations-Unies, son discours sera très attendu. Car, depuis la 74ème session, le monde a connu un bouleversement sans précédent imposé par la Covid19 qui a fini par altérer l’économie mondiale et imposer une guerre ouverte à un nano-ennemi qui s’est révélé terrible dans ses effets dévastateurs. Une menace à la fois globale et totale qui n’a épargné aucune région du monde pour avoir imposé sa logique implacable à toutes les nations ; sans aucune distinction entre les pays du Nord et les pays du Sud.
Fort heureusement, à la pointe la plus occidentale de l’Afrique, un Président porteur d’une vision à la fois programmatique et pragmatique d’un développement centré sur le redimensionnement social des équilibres macro-économiques, a engagé son Gouvernement dans une stratégie de riposte basée sur la notion de résilience face à la menace.
Cette stratégie de riposte contre les effets négatifs de la pandémie a été condensée dans le Plan de résilience économique et sociale (PRES) doté d’un Fonds de riposte « Force Covid19 » de 1000 milliards FCFA qui a permis d’amoindrir le choc. Autant dans sa dimension sociale avec le soutien offert aux ménages qu’économique avec une palette de mesures d’accompagne- ment pour soutenir le secteur privé et l’informe, le PRES a permis d’atté- nuer le risque d’une récession et de créer les conditions d’une relance de l’économie.
La mobilisation des ressources a permis d’aboutir à des résultats exceptionnels en termes de :
• Soutien au plan de riposte sanitaire, notamment les CTE.
• Appui aux groupes vulnérables et à la consommation.
• Maintien de l’activité économique et d’emplois, par exemple 13 297 emplois pour le guichet PME et GE et 10 036 bénéficiaires pour les SFD.
• Programme transversal pour assurer un approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques, et denrées de première nécessité.
Au même titre qeue le Plan Sénégal Emergent (PSE), le Président Macky SALL a su, avec le PRES, administrer la preuve qu’il était porteur d’une vi- sion économique qui transcende le classicisme occidental bâti autour des théories économiques servies par J.M. Keynes. Il a montré que l’Afrique pouvait inventer son propre modèle de développement en activant des le- viers qui tiennent compte des contraintes du « tiers monde » pour inventer une autre économie gagnante à tout point de vue.
« La mise en œuvre du PRES a contribué à éviter la récession économique au Sénégal, avec un taux de croissance de 1,5% en 2020. Elle a également permis de contenir l’incidence de la pauvreté. En effet, des estimations ont montré que sans la mise en œuvre du PRES 2020, l’incidence de la pauvre- té monétaire s’aggraverait de près de 2,1 points de pourcentage, soit une augmentation de 358 000 individus pauvres » (extrait deu rapport de la RAC 2021).
Cette réussite, le Président Macky SALL la doit à la validité et à la viabilité du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui s’est révélé être un véritable accélérateur de développement avec un taux de croissance moyen de 6% au cours des premières années de sa mise en œuvre. Une vraie performance pour un pays proche du naufrage au moment de son accession à la magistrature suprême.
Au-delà de la performance sanitaire qui a permis à notre pays d’être classé premier en Afrique et deuxième à travers le monde, le Président Macky SALL a prouvé qu’il fallait sortir de la riposte pour engager le chantier de la relance afin de restaurer l’équilibre de nos agrégats économiques. Le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) mis en œuvre par le Gouvernement, vise à assurer la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, réduire la fracture numérique, étendre le socle de protection sociale et intensifier l’industrialisation de l’économie.
Aujourd’hui, les choix budgétaires et les réformes mises en oeuvre augurent de belles perspectives économiques qui devraient permettre au Sénégal de rétablir la trajectorie initiate du PSE pour garder le cap sur l’horizon 2035. Et l’espoir est permis Monsieur le Président de la République.