Samba Sarr, le président du Comité de santé de Saint Dominique et Président du district de football de Pikine est décédé, ce samedi, des suites d’un malaise cardiaque.
Le défunt Samba Sarr, qui voulait assister à la rencontre entre Augustin Senghor et les acteurs sportifs de Pikine au centre culturel Léopold Sédar Senghor, a été bousculé et interdit d’accès à la réunion.
Dans les derniers moments de sa vie, rapporte le quotidien sportif Record, il s’est adressé au président de la FSF.
« Que le président Augustin Senghor sache qu’il n’a pas été accueilli par les clubs de Pikine mais de gens de l’ODCAV », a confié Samba Sarr sur son lit d’hôpital.
Le défunt de rejouer le film du drame : « Nous avons trouvé des mesures surprises pour nous empêcher d’entrer dans notre propre complexe. Parce que simplement nous avons une déclaration à faire devant Augustin Senghor et les acteurs du football de Pikine. C’est pour cela que les gens ont mis en place un comité pour nous empêcher d’entrer (…) Ce sont les membres de l’ODCAV qui sont dans la salle. Ils ont maquillé le truc pour faire croire à Augustin Senghor que ce sont les clubs qui l’accueillent alors que ce n’est pas le cas. Ils pensent qu’on est contre Augustin Senghor ».
Feu Samba Sarr de conclure : « C’est pourquoi on a refusé l’accès de la salle au président de l’ASC Thiossane, moi-même Samba Sarr, aux présidents de l’Académie de football de Pikine, de l’As Malika, Espérance sportive de Keur Massar, UF de Yeumbeul et à d’autres présidents qui sont contre cette dynamique-là. »
La famille et les proches de Samba Sarr n’entendent pas laisser sa mort impunie. Selon les dernières informations rendues publiques par le quotidien sportif Stades, l’affaire sera portée devant la justice avec une plainte annoncée du côté des enfants et proches du disparu.
Et, de l’ASC Thiossane qu’il dirigeait.
D’après le même quotidien, l’une des sources trouvées sur place, reviendra sur les circonstances qui ont entraîné le malaise cardiaque de Samba Sarr.
« Il a piqué une crise après une altercation avec un vigile. Après on l’a évacué à l’hôpital Dominique de Pikine où il a rendu l’âme », explique-t-il.
Pour le neveu du disparu, il n’y a aucun doute, la mort de son oncle est liée à la bousculade dont il a été victime au niveau de l’entrée du complexe sportif Léopold Sédar Senghor.
« Tout le monde a vu Baba Gaye dans les photos en train de bousculer mon oncle. C’est cette bousculade qui l’a tué. Il n’est ni agent de sécurité ni videur. C’est un comédien, membre de la troupe théâtrale d’Arcos de Pikine. »
Poursuivant, Pape Sarr, fera clairement comprendre que c’est ce qui a motivé leur intention de porter l’affaire en justice.
« C’est pourquoi la famille Sarr, le club Thiossane et les deux filles du défunt ont décidé de porter plainte contre lui (Baba Gaye.) » En attendant d’en savoir davantage sur les résultats de l’autopsie, la dépouille de l’ancien président de l’ASC Thiossane est conservée à la morgue de la mosquée Khourounar de Pikine.
Dans l’autre camp, cette thèse est balayée d’un revers de main. D’après eux, il n’y a eu aucune bousculade ou tout autre acte de violence exercé sur la personne de Samba Sarr.