La nomination de Moussa Gadio, décédé depuis le 6 février, comme sous-préfet de Bandafassi est un sérieux couac même si le ministère de l’Intérieur a essayé de rattraper l’erreur en annonçant une nouvelle nomination à la tête de cette sous-préfecture.
Par N. F. NIANG (Correspondante) – C’est un chamboulement en règle de l’Administration territoriale. Mais, il y a un couac, qui fait tache dans le communiqué du Conseil des ministres qui a acté la nomination de nombreux cadres au niveau des départements et des sous-préfectures. Moussa Gadio, instituteur précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Thiès Nord, est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, en remplacement de Mamadou Moustapha Seck, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Grosse erreur : Moussa Gadio est décédé depuis le 6 février à l’Hôpital régional de Thiès et a été inhumé au cimetière de Diakhao dès le lendemain. Cette nomination fait naître des interrogations : Comment cela a pu échapper aux services du ministère de l’Intérieur ? A-t-on fait les recoupements nécessaires ? Il s’agit d’un terrible dysfonctionnement administratif qui donne une mauvaise image de l’Administration.
Antoine Diome rattrape la bourde
Quelques heures plus tard, le ministre de l’Intérieur a essayé de rattraper la bourde en annonçant une nouvelle nomination à Bandafassi. Il s’agit de Lamine Diop, agent technique de l’agriculture, qui hérite du poste de sous-préfet de la localité située dans la région de Kédougou.
[email protected]