L’affaire des notes gonflées à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) suscite une vive indignation au sein de la communauté estudiantine. À la Faculté des Lettres, de nombreux étudiants dénoncent une pratique qui porte atteinte à l’image de l’université et remet en cause l’équité académique.
Le scandale des notes gonflées à l’UCAD est au cœur des discussions sur le campus. Entre colère et frustration, les étudiants de la Faculté des Lettres expriment leur indignation face à une pratique qu’ils jugent inacceptable.
Dans les allées de la faculté, le sujet alimente toutes les conversations. Assise dans le jardin, cahier entre les mains, Maman Khady, étudiante en anglais, fustige ces irrégularités : « Ces pratiques existent depuis longtemps, et pas seulement à l’UCAD. Elles ternissent l’image des étudiants et de l’université. »
Amadou Gaye, étudiant en troisième année de Lettres, déplore une injustice qui pénalise les élèves méritants : « La sélection en Master repose sur la moyenne. Si des notes sont gonflées, certains étudiants se retrouvent avantagés au détriment de ceux qui ont réellement travaillé. Résultat : des étudiants sans compétences accèdent à des niveaux qu’ils ne méritent pas. »
Face à l’ampleur du scandale, les étudiants réclament des mesures strictes. Astou Gueye Ndoye, étudiante en Droit, interpelle les autorités : « L’État et l’université doivent être plus regardants. Ce problème dépasse ce cas précis, il faut un audit général. »
Certains vont plus loin et demandent des sanctions exemplaires, y compris l’annulation des diplômes obtenus frauduleusement. Pour eux, seule une fermeté rigoureuse permettra de restaurer la crédibilité de l’université.
IGFM