Étudiant mort pendu à l’UGB : les blessures de la victime qui fragilisent la thèse du suicide

by amadou

Matar Digane s’est-il donné la mort ou bien a-t-il été tué ? L’étudiant en Droit a été retrouvé pendu dans sa chambre à l’UGB, lundi dernier. Il aurait laissé sur les réseaux sociaux une lettre d’adieu devenue virale. Mais deux éléments fragilisent la thèse du suicide avancé jusque-là. Il s’agit d’une «blessure profonde» relevée au cou de la victime et du fait que ses veines ont été sectionnées au niveau d’un poignet.

«Des experts interrogés disent que si l’on se suicide avec un drap [ce que Matar Diagne aurait fait], on meurt par asphyxie et non par des blessures au cou», rapporte L’AS, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi 13 février. Et l’un des experts du journal d’ajouter une interrogation : «Comment peut-on se couper les veines et se suicider ensuite par pendaison ?»

Le quotidien d’information renseigne que depuis ce mercredi «des informations font état d’un éventuel assassinat». D’autant que, poursuit la même source, «certains estiment que [la lettre d’adieu attribuée à la victime] n’est pas une publication programmée et pensent à un piratage de son compte».

L’enquête ouverte par la police permettra peut-être de tirer cette sombre affaire au clair.

You may also like

Leave a Comment