Mor Mané Diop, l’époux de Daba Sèye, sera jugé après demain jeudi, 13 février. Il ne sera seul à comparaître à la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, fait savoir L’Observateur, signalant que la nommée Ndoumbé Diop est également visée par la procédure.
Le premier, poursuivi pour détention d’arme à feu sans autorisation, a été arrêté à la suite d’un incident qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche dernier à la cité Rochette de Thiaroye. «Pour donner un cachet fastueux au mariage de sa fille, D. Sart, 24 ans, Ndoumbé Diop avait sollicité Daba Sèye pour une prestation nocturne de 4 heures de temps, rembobine le journal. Accompagnée de son mari et de son orchestre, la chanteuse a démarré le spectacle vers 22 heures. […]. Daba Sèye a revisité son riche répertoire devant un parterre d’invités. [Mais vers] les coups de 2h du matin, elle arrête le spectacle et demande à son orchestre de ranger les instruments pour qu’ils quittent les lieux.»
La mère de la mariée s’y oppose, prétextant «qu’il reste deux habits que doit porter sa fille et que Daba Sèye doit encore assurer le spectacle pour quelques instants de plus».
La chanteuse, campant sur sa décision, rejoint son époux dans son véhicule. C’est à partir de ce moment, accuse l’autre partie, reprise par la source, «que Ndoumbé Diop s’est emparée d’une chaise, fracassant le pare-brise du véhicule» du couple.
Selon l’accusation, «la mère de la mariée [a] ameut[é] la foule qui jette des projectiles sur la voiture». C’est ainsi que «pour se tirer de ce mauvais pas, le mari de Daba Sèye [a] dégain[é] un pistolet d’alarme dissuasif de calibre 9 mm, le brandi[ssant] en direction de la foule» pour se frayer un chemin.
Alertés, les éléments de la police d’arrondissement de Diamaguene-Sicap Mbao ont procédé à l’arrestation de Mor Mané suivie de celle de Mboumbé Diop. Interrogée, cette dernière reconnaît «partiellement» les faits, accusant la chanteuse de n’avoir pas respecté ses engagements.
Les deux mis en cause, déférés au terme de leur garde à vue, sont rentrés libres. Ils devront toutefois se présenter à l’audience prévue jeudi prochain, complète L’Observateur.
