Après la polémique engendrée par sa dernière sortie, Birame Souleye Diop a brisé le silence. Dans sa tribune publiée sur sa page Facebook que nous vous proposons ci-dessous, le ministre du Pétrole et responsable de Pastef a tenu à expliquer ses propos qui ont engendré la polémique.
« A l’occasion de la cérémonie religieuse de la Ziarra de Diacksao, j’ai répondu à un rappel fait sur les accusations faites contre les militants de PASTEF que les dirigeants du parti politique « PASTEF », aujourd’hui à la tête de l’Etat, ne sont pas des « salafis » . J’ai illustré mes propos par différents récits anecdotiques.
A l’observation, mes propos ont suscité une incompréhension se traduisant par une frustration voire un mécontentement d’une partie d’une communauté musulmane se réclamant d’obdience « salafi » qui s’est sentie visée par des attaques malveillantes de ma part.
Par la présente, je tiens à préciser le fond de ma pensée pour dissiper toute mauvaise compréhension afin que nulle n’en ignore.
☐ Pour moi, affirmer que leaders de « PASTEF » ne sommes pas « salafis » ne saurait signifier que ce noble courant de pensée islamique, les personnes qui l’incarnent et celles qui s’en réclament seraient mauvais. Mon éducation familiale, imbibée de valeurs islamiques de tolérance, de tempérance et de ponderance, ne m’autorise pas à sous-estimer les croyances d’un concitoyen du monde à fortirio celle d’un coreligionnaire.
☐ J’ai employé le mot « salafi » dans le sens familier et erroné qu’utilisent les ennemis de l’Islam, qui sciemment confondent l’Islam authentique des pieux prédécesseus et certaines pratiques actuelles desincarnées pronées par des groupuscules musulmans. Je n’ai pas utilisé le terme « salafi » dans son sens originel, c’est à dire la croyance des nobles prédécesseurs et ceux qui se réclament d’eux.
Jamais, l’idée ne m’a traversé de tenter par des propos désobligeants de jeter le discrédit sur une frange d’une quelconque communauté de croyants surtout de musulmans, d’autant que je travaille avec des membres de la communauté sur des projets avec des retombées sociales, économiques et religieuses d’une importance capitale.
Je conclus ce bref propos en rappelant aux uns et aux autres, cette belle sagesse prêtée au Khalif Oumar Ibn Khatab qui disait que » lorsqu’un musulman agit de façon non comprise, ses frères doivent lui trouver soixante-dix (70) excuses avant de le juger et de le condamner ».
En prélude à la période de pénitence et de miséricorde du Ramadan, je souhaite à toutes les communautés un excellent mois de Shawal dans un Sénégal, plus que jamais uni. »
IGFM