Dans un communiqué transmis à Dakaractu, M. Babacar Diagne a informé de la fin de son mandat en tant que président du Conseil national de Régulation de l’audiovisuel( CNRA). » Ce 30 septembre 2024, j’ai eu l’honneur d’échanger avec des responsables représentatifs des autorités actuelles sur ma volonté de respecter la loi par laquelle, en 2018, le Président de la République me confiait les charges de président du Conseil national de Régulation de l’audiovisuel. Selon la loi portant création du CNRA : » La durée du mandat des membres du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel est de six ans. Ce mandat n’est ni renouvelable, ni révocable « . Mon mandat, en qualité de Président du CNRA est arrivé à terme au cours de ce mois de septembre 2024. Je voudrais remercier vivement le Chef de l’État et son Gouvernement d’avoir bien voulu donner une suite favorable à ma demande exprimée de quitter la présidence du CNRA, conformément à la réglementation ».
À l’en croire, » le mandat de six ans, arrivé à expiration ce 30 septembre, j’ai tenu au strict respect de la durée. Aussi ai-je sollicité et obtenu la compréhension et l’accord de l’Autorité qui m’a accordé de ne pas aller au-delà de la durée légale de mes fonctions à la présidence du CNRA. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier tous mes collaborateurs, à commencer par les huit Membres du Collège dont l’apport collectif et individuel à l’accomplissement de la mission de régulation a été déterminant, six années durant. Leur compétence et leur loyauté associées à celles des personnels administratifs et techniques du CNRA ont rendu possible le travail conformément aux enjeux de la régulation. Mon expérience antérieure dans le secteur audiovisuel alliée à d’autres compétences acquises ailleurs m’ont été d’un grand apport dans l’accomplissement de la mission qui m’a été confiée ».
» Que soit notamment remercié quoi qu’à titre posthume ce grand combattant de la liberté de la presse qu’a été mon regretté prédécesseur. Babacar Touré qui proposa au Président de la République de me choisir comme son successeur au CNRA. Il savait bien qu’il ne me confiait pas une sinécure. Depuis 1978, au service de mon pays, dans différents secteurs, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même avec rigueur et passion « au mieux de mes connaissances et de mes possibilités» », a-t-il conclu.