Le Président a choisi la date du 24 mars pour l’élection, alors que le Conseil l’a fixée pour le 31 mars. Les deux institutions vont harmoniser. Mais, d’emblée, des sources proches du Conseil confient que les 7 Sages vont s’aligner sur le choix du chef de l’Etat parce que «c’est lui qui devait prendre le décret». Elles ajoutent que «ne l’ayant pas fait dans les meilleurs délais, le Conseil s’est substitué à lui en exerçant son pouvoir de régulation des élections». «Maintenant qu’il l’a fait, on prend acte», ajoute le juge constitutionnel. L’autre question reste le respect des 21 jours de campagne. C’est pourtant pour cette raison que le Conseil a choisi le 31. Mais en même temps, «le Conseil a indiqué que les textes et les délais prévus par la Constitution et le Code électoral perdent de leur finalité en raison de l’interruption du pro- cessus normal». Alors, l’Assemblée sera-t-elle saisie pour une modification du code électoral pour réduire les délais ?
Hamath KANE
EMEDIA