Les choses se compliquent pour Rose Wardini. La candidate à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été placée en garde à vue à la division des investigations criminelles (Dic) où elle a été convoquée pour s’expliquer sur sa «fausse» déclaration sur l’honneur déposée au Conseil constitutionnel.
D’après des informations devenues virales, la gynécologue a la double nationalité sénégalo-française. Cela entache sa candidature pourtant validée par le Conseil constitutionnel.
D’après une source proche du dossier, la présidente du mouvement «Sénégal Nouveau» avait déposé sa demande de libération de l’allégeance à l’égard de la France bien avant la collecte des parrainages. Et, selon toujours la source, «la loi française dit que 6 mois après la demande la déchéance de nationalité est actée même si vous ne recevez pas de notification».
Une situation qui vient rajouter une dose d’incertitude quant à la tenue à date échue de l’élection présidentielle du 25 février. Le président de la République Macky Sall a annoncé un message à la nation, demain samedi, à quelques heures du lancement de la campagne électorale. Il devrait se prononcer sur le processus électoral.