KARIM WADE RÉAGIT APRÈS SON ÉLIMINATION « JE PARTICIPERAIS D’UNE MANIÈRE OU D’UNE AUTRE AU SCRUTIN…

by amadou

La récente décision du Conseil Constitutionnel est scandaleuse, c’est une atteinte flagrante à la démocratie.
Cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. Elle viole mon droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française.
Cette nouvelle atteinte à mes droits de l’homme s’inscrit dans la continuité des nombreuses violations dont je suis victime depuis 12 ans : une détention arbitraire de plus de 3 ans à l’issue d’un procès inéquitable devant une cour d’exception, la CREI, et un exil forcé qui dure depuis 7 ans.
Face à ce nouveau complot judiciaire, j’ai décidé de saisir les juridictionsi internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l’élection présidentielle de février 2024.
Dans tous les cas, je participerai d’une manière ou d’une autre au scrutin du 25 février. Je demande à nos militants, nos sympathisants, nos alliés et aux millions de sénégalais qui me soutiennent de rester mobilisés pour engager à mes côtés le combat contre l’injustice et pour la restauration de l’Etat de droit.

Le Conseil constitutionnel a pris la décision d’exclure Karim Wade de la course à l’élection présidentielle. Selon les arguments du Conseil, bien que Karim Wade ait renoncé à sa double nationalité, cette renonciation est jugée tardive et sa déclaration sur l’honneur est considérée comme trompeuse envers le Conseil constitutionnel.

En réponse, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Karim Wade ont publié une déclaration le 21 janvier, portant de graves accusations à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye. Le PDS suspecte ces juges de corruption, sans toutefois fournir de détails précis.

Dans leur déclaration, le PDS et la Coalition Karim 2024 annoncent leur intention de déposer une plainte et exigent la mise en place immédiate d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission devra enquêter sur les conditions d’élimination des candidats à l’élection présidentielle, notamment celle de Karim Wade, et se pencher spécifiquement sur les conflits d’intérêts, les avantages accordés, ainsi que les soupçons de corruption et de collusion impliquant des membres du Conseil constitutionnel.

Les députés du PDS estiment que les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye auraient dû se récuser en raison de leurs « connexions douteuses » et de leur « conflit d’intérêts ». Ils affirment que cette démarche vise à révéler toutes les infractions et atteintes à la démocratie, aux droits du candidat et à la constitution.

Karim Wade a publié un petit texte dans ses réseaux sociaux, pour selon lui, appuyer cette démarche : « Devant la décision inacceptable du Conseil Constitutionnel, j’appuie l’exigence des députés du PDS pour une commission d’enquête parlementaire. La transparence et la justice dans notre processus électoral ne sont pas négociables. » A dit le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

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