Le 3 décembre 2024, la Cour suprême a statué sur la recevabilité de la demande en annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Cette demande avait été introduite par l’expert électoral Ndiaga Sylla.
Selon les motifs avancés par l’un des journalistes présents sur place, la Cour suprême a déclaré l’irrecevabilité de la demande d’annulation, soulignant qu’un simple citoyen ne peut formuler ce type de requête
La demande d’annulation avait été initiée en réponse à un décret présidentiel remplaçant tous les membres de la CENA. Ce décret avait été critiqué par Ndiaga Sylla, ainsi que par d’autres organisations affiliées au parti de l’opposition. Ces critiques avaient soulevé des inquiétudes quant à une possible violation de la loi par le Président de la République. Selon les demandeurs, le mandat de certains membres de la précédente équipe n’était pas arrivé à expiration, ce qui constituerait une violation des règles régissant la nomination des membres. De plus, ils avaient souligné l’appartenance politique antérieure de l’un des nouveaux membres, ce qui serait également contraire aux règles.
Toutefois, la Cour suprême, présidée par son président, a jugé cette demande irrecevable ce 3 janvier 2024.
SENEGO