Il y a bien pire que ce qui a été jusque là raconté sur la Pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Diouf.
Dans sa parution du jour, Libération livre tous les détails de la sordide affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé » à l’origine de l’arrestation de Ndella Madior Diouf.
Un membre du personnel avait révélé que des avortements clandestins ont été perpétrés dans la pouponnière « Keur Yeurmandé » avant que Ndella Madior Diouf ne récupère les bébés. Pis, l’enquête a permis de dévoiler que six bébés décédés ont été enterrés clandestinement. Et c’est l’animateur de la radio Saphir FM, qui se chargeait de l’inhumation des nourrissons.
Encore plus grave, l’enquête a révélé que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès des enfants à travers sa structure de santé dénommé SOS. Auteure d’une plainte, la femme, qui réclamait son bébé « donné » après accouchement à la Pouponnière s’était vu réclamer 5 millions FCFA pour les « frais ».
Mais, il y a bien pire que ce qui a été dit. Cheikh Ndiaye, assistant de Ndella Madior Diouf a révélé avoir assisté « docteur » Ndella Madior Diouf lors de trois accouchements. Les bébés « Youssou Ndour », bébé « Akon », bébé « Zouleika Ndella Madior Diouf », bébé « Samba Ndiobène Ka », Bébé « Maréma », bébé « Bijou Ngoné », bébé « Ndiouma Dieng Diakhaté » sont décédés dans des conditions atroces.
Le corps sans vie de « Bébé Akon » était caché dans une bassine remplie de glace. Les « bébés Madické Niang », Mbaye Dièye Faye 1″ et « Reine de Saba 1 » sont introuvables. El Hadji Sène, l’animateur à Saphir Fm (Radio de Ndella Madior Diouf) qui enterrait les bébés, avoue avoir inhumé deux nourrissons clandestinement. Un complice qui travaille au cimetière de Yoff est activement recherché.
«Un bébé vendu à 8 millions»
A.S, l’auteur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux révèle qu’un des bébés a été vendu à 8 millions FCFA. Les bébés de la Pouponnière se nourrissaient du biberon mélangé avec de l’eau de robinet et du sel, confie une nounou.
Après un retour de parquet hier, les mis en cause pourraient être édifiés sur le sort aujourd’hui.