En moyenne, depuis 2000, le prix du mètre carré dans la capitale sénégalaise été multiplié par trois.
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Plus de quatre millions de personnes se concentrent à Dakar, ville presqu’île en perpétuel chantier. Mais seule une faible majorité des habitants de la capitale sont propriétaires de leur logement (54 %), alors qu’à l’échelle du pays, c’est le cas de deux Sénégalais sur trois.
La raison principale réside dans le prix du foncier. Depuis le début des années 2000, le prix du mètre carré de terrain dans Dakar a été multiplié par trois. S’ajoute à cela l’inflation des coûts de construction, notamment celui des matériaux, le plus souvent importés, mais aussi la pression des investisseurs.
Selon Mamadou Mbaye, président de la Fédération des agences et des courtiers immobiliers du Sénégal (Facis), « les étrangers représentent 30 % des acheteurs : des Ivoiriens, des Nigérians, mais aussi des Maliens, des Guinéens, qui subissent l’instabilité de leur pays et cherchent des endroits pour investir. Les Sénégalais de la diaspora représentent 10 % à 15 % des acheteurs ».
Enquête sur un marché en plein boom, qui exclut de la propriété les classes populaires.