Dans le cadre du programme Xëyu Ndaw Ñi, 264 stadiers ont été recrutés. Ces derniers ont pour mission de canaliser le flux des supporters lors des rencontres sportives.
Le problème c’est que depuis qu’ils ont fini leur formation et été mis à la dispositions des fédérations, ils se tournent les pouces. Du moins, ils travaillent par intermittence contre un salaire mensuel de 80 000 francs CFA, soit une masse salariale annuelle de près de 300 millions.
D’après les informations de Source A, qui s’est penché sur leur situation, les stadiers n’officient que lors des matches à domicile des Lions A du football. C’est ainsi qu’ils étaient en poste lors de la dernière sortie des hommes de Aliou Cissé contre le Mozambique au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.
Interrogée par Source A, la directrice de la Formation au ministère des Sports proteste : «Il ne faut pas dire qu’ils sont payés alors qu’ils ne travaillent pas. Ces gens travaillent bien évidemment, peut-être qu’ils ne sont pas très utilisés. (…) Ils ne travaillent pas à temps plein comme ceux qui sont dans l’administration. Ce sont des prestataires de services.»
Cette dernière informe que le ministère des Sports avait invité les fédérations, à travers une circulaire, à utiliser les stadiers. Jusque-là seule celle de football fait appel à leurs compétences. Et la collaboration n’est pas fluide. «Avec la Fédération sénégalaise de football, la collaboration n’est pas très facile», pointe la directrice de la Formation du ministère des Sports.