Le procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, programmé hier, a été renvoyé au 16 mars prochain. Le premier accuse le second de diffamation, injure publique et faux et usage de faux. Il lui reproche d’avoir déclaré qu’il a été épinglé par un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) dont il assurait la tutelle en tant que ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne.
En attendant que le tribunal correctionnel les départage, Mame Mbaye Niang semble tenir le bon bout. Et pour cause. L’Observateur renseigne que la direction de l’IGF, sollicitée dans le cadre de l’enquête, a pris le contrepied du président de Pastef. «Il n’existe pas de rapport Prodac, auraient déclaré les responsables du corps de contrôle. Il s’est agi d’une enquête portant sur le contrat clé en main relatif aux études et aménagement hydro-agricole des DAC de Sefa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, conclu entre le Prodac et Green 2000, dont le rapport n’a pas été approuvé.»
Après avoir précisé face aux enquêteurs de la DIC qu’il voulait parler de l’GF en évoquant l’IGE (Inspection générale d’État), Ousmane Sonko avait maintenu ses accusations de malversations contre Mame Mbaye Niang. Jurant détenir le rapport qui accablerait ce dernier.
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