Le ministre et Porte – parole du Gouvernement a répondu au président de la commission Énergie et Ressources minérales de l’assemblée nationale suite à la saisine du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi sur l’affaire du contrat d’armement des 45 Milliards de FCFA. Abdou Karim Fofana, puisque c’est de lui qu’il s’agit, souligne une attitude politicienne. « Il a une attitude politicienne. Pourquoi ne pas revenir sur tous les contrats d’armement qui ont été signés par l’État du Sénégal depuis 1960 ? », s’interroge le ministre. Selon lui, « chaque année, l’État du Sénégal équipe ses forces de défense et de sécurité. Il ne faut pas cibler juste ce contrat-là. Tous les contrats qui sont relatifs aux équipements armés ont été passés avec cette même procédure du secret défense. Je pense que c’est un débat politicien qu’on veut faire enfler pour changer la nature du débat politique du moment ».
Parce que, renseigne le porte-parole du gouvernement sur la 90.3 IRadio, ce qui intéresse les Sénégalais, c’est le coût de la vie. Ce qui intéresse les Sénégalais, c’est de voir que notre armée est plus professionnelle et plus équipée. Ce qui intéresse aussi les Sénégalais, c’est que le président Macky Sall a pris des engagements concernant la reforestation, la protection de nos eaux et forêts. De ce point de vue, dit-il, on ne peut pas reprocher à l’État du Sénégal de poser des actes nous serions irresponsables. « Si après des exactions dans nos forêts que nous n’ayons pas cette attitude ce déficit d’équipements. Nous devons équiper nos services environnementaux pour leur permettre de faire face à ces menaces sur nos biens naturels », soutient le ministre.
Un rapport provisoire sur la vie chère remis au PM
Par ailleurs, informe le ministre du Commerce, le Rapport provisoire des concertations sur la lutte contre la vie chère a été remis hier au Premier ministre Amadou Ba. « Le président avait lancé les concertations sur la vie chère. Les 19 commissions mises en place par le Premier ministre, à cet effet, ont travaillé pendant deux semaines. Ces travaux nous ont permis d’avoir un rapport de plus d’une centaine de pages qui lui a été remis. Il s’agit d’un rapport provisoire. Le chef du gouvernement a convoqué à la primature une réunion de 16 heures à 22 heures avec les administrations concernées, les ministres concernés afin d’échanger sur les impacts économiques et budgétaires. Nous sommes en train de finaliser cette évaluation parce que dans un État sérieux il faut que les décisions soient motivées », a-t-il confié à nos confrères de IRadio.Cheikh Moussa SARR29 octobre 2022