Idrissa Sarr, 25 ans, un dangereux prédateur, se faisait passer pour « Madame Dior » sur les réseaux sociaux. Il a été cerné par la Division spéciale de cybersécurité (Dsc). Arrêté, il est visé pour usurpation d’identité, collecte illicite de données personnelles, extorsion de fonds et viol.
Même si une seule victime a porté plainte, Libération qui donne la nouvelle signale que d’autres femmes sont tombées dans le piège d’Idrissa Sarr alias « Madame Dior ».
Il se disait concepteur graphique domicilié à Keur Massar. Une de ses victimes, A. Fall a expliqué avoir répondu à une annonce sur Facebook publiée par la page dénommée « Offre d’emploi » dans lequel il était proposé, avec un numéro à contacter, des postes de caissières et de techniciennes de surface.
Intéressée par cette offre, elle a contacté la ligne indiquée dont le détenteur s’est présenté à elle au nom de « Madame Dior » avant de lui demander son CV pour un emploi à Auchan.
Sans nouvelles de « Madame Dior », A. Fall dit avoir été ajoutée par cette dernière, dans un groupe Whatshapp dénommé « offre et demande d’emplois », où elle (madame Dior) a posté textuellement le message suivant : « une femme cherche des masseuses pour son salon du nom de lifestyle un salon fait pour la femme enceinte ou des femmes qui viennent accoucher qui ont mal au corps…. Journée 15.000 Fcfa plus transport. »
Sur ce, A. Fall contacte Mme Dior qui lui donne rendez-vous à Keur Massar en face du supermarché Auchan avant de le mettre en contact avec son supposé fils.
Sur les lieux, elle confie avoir trouvé deux hommes dont l’un a fermé la porte à clé avant de vider les lieux la laissant seule avec le fils de Mme Dior dans la chambre.
Aussitôt, ce dernier lui imposa des rapports sexuels sous la menace. Au lendemain des faits, A. Fall a soutenu avoir été contactée par « Madame Dior » qui lui révèle l’existence d’une vidéo d’elle en pleins ébats sexuels avec son fils qu’une tierce personne menaçait de diffuser si elle ne lui envoyait pas de l’argent.
Mme Dior exige d’elle des vidéos nues à défaut de l’envoi de 50.000 Fcfa. Prise de panique, elle cède au chantage en envoyant la somme exigée.
source senenews