Les services du ministère de l’éducation nationale , estiment que les syndicalistes ne sont pas animés de bonne foi dans leur nouvelle dynamique. Contacté par l’observateur, le directeur la formation et de la communication de Mamadou Talla, Mohamed Moustapha Diagne a souligné que le gouvernement a déployé de gros moyens pour satisfaire les revendications des enseignants. Il dit sur les 33 points revendiqués, les 32 ont été presque satisfaits. Selon Mohamed M. Diagne , «cette grève du Cusems et du Saems n’a pas de motif valable. C’est parce qu’il y a les élections de représentativité qui seront organisées en 2022, que les syndicalistes radicalisent pour éviter que leurs concurrents leur prennent leurs militants. C’est une grève dictée alors par les élections de représentativité parce que objectivement sur les 33 points sur la plateforme revendicative, les 32 ont été ou sont en cours d’exécution. Donc parler d’apurement ici et maintenant relève simplement de l’utopie»
Cette déclaration de Mohamed Moustapha Diagne rejette donc les accusations du cusems et du Saems sur le gouvernement.