Le lieutenant de police Ahmet Béchir Ndiaye a été limogé de son poste 48 h seulement après la mort du détenu Cheikh Niass.
Il dirigeait le poste de police de Wakhinane Nimzatt où était gardé en vue l’émigré sénégalais installé en France.
D’après L’Observateur qui donne l’information, il a été muté à la direction de la formation de la police nationale.
Niass a été arrêté par un agent de la police de Wakhinane. Envoyé en prison, il a été transféré aux Urgences de l’hôpital Le Dantec où il a finalement rendu l’âme. Il serait mort d’hyperglycémie.
Les aveux du policier qui a arrêté le défunt Cheikh Niass
L’agent de police qui a interpellé Cheikh Niasse est passé aux aveux.
«Quand je l’ai arrêté, je lui ai demandé de présenter son permis de conduire, la carte grise du véhicule et la police d’assurance. Il m’a rétorqué qu’il a oublié la carte grise et la police d’assurance. Puis, il a refusé de me remettre le permis qu’il tenait entre ses mains. Il a fallu qu’un passager du véhicule intervienne pour qu’il accepte finalement de me le remettre. Ensuite, je lui ai demandé de retourner à son domicile pour m’amener la carte grise et la police d’assurance qu’il dit avoir oubliées dans sa chambre », a déclaré, sur PV, le policier incriminé.
Le limier de poursuivre son récit rapporté par L’Observateur : « Cheikh Niass m’a rétorqué qu’il ne bougera pas avant que je ne lui rende le permis. Je lui ai signifié que je devais le conduire au poste de police pour le délit de non-présentation de la carte grise. Il a alors commencé à me crier dessus, devant les passants, en me disant qu’il se foutait royalement de la police sénégalaise, qu’il est citoyen français et que je ne pouvais rien contre lui. Des passants sont intervenus pour le calmer. Puis, quand je suis retourné à la circulation, les mêmes passants m’ont alerté qu’il était en train de me filmer. Je me suis retourné et je l’ai vu me filmer avec son téléphone (…)».